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Les divagations d'une orchidoclaste

Bienvenue dans le monde de divagations, de rêveries, de râleries sans filtre ni retouche d'une maman parisienne infirmière expatriée en Bretagne et désormais en PACA. Tu verras c'est pas mal, enfin j'crois, tu m'diras.

Photographie de moi, sans filtre ni retouche juste un petit effet miroir pour coller avec ce texte lui aussi sans filtre ni retouche

Photographie de moi, sans filtre ni retouche juste un petit effet miroir pour coller avec ce texte lui aussi sans filtre ni retouche

Je te dis que tu peux être toi et être fière de pouvoir te regarder en face sans avoir honte.

Que tu es toi, sans filtre et sans retouche, maman de deux gonzesses en devenir.

Que tu oses, oses, te retrouver, là avec cette grande robe colorée qui descend jusqu'à tes pieds, ce chapeau et tes lunettes, pieds nus.

Je dis, tu écoutes de la musique, beaucoup. Tu n'es toujours pas une amie fidèle du téléviseur.

Tu penses à la chanson de Michael Jackson, "gonna make it right, [...], if you wanna make the world a better place, take a look at yourself and then make a change, [...] you gotta get it right while you got the time, because when you close your heart then you close your mind, [...] you know make that change", c'est p't'être con mais c'est ainsi.

Tu oses aussi sortir de ta zone de confort pour enfin être la femme que tu veux être. Comme c'était chouette de marcher ainsi sans chaussure, sans te soucier de quoique se soit.

Comme il est agréable de se sentir soi à ne plus prêter attention à ce que peuvent bien penser les personnes qui nous entourent et finalement voir de la bienveillance si peu que l'on s'intéresse à cela sans se soucier des personnes que cela peut déranger.

Je dis à cette femme que tu es telle que cela et que tu es toujours entièrement présente en pleine conscience pour mes filles, à n'importe quelle heure du jour et de la nuit même si pour cela c'est la femme que tu laisses de côté. 

Je dis à cette femme que tu es que Tu es à 1000000000000000000000000% et plus encore pour tes filles depuis le premier jour de leurs naissances respectives, soucieuse de leur éducation, de leur bien être, de ce qui est le mieux à leur transmettre, de leur maîtrise de la langue française qui en a assez d'être si malmenée elle aussi.

Être soi telle que l'on est car après tout, la route est toujours assez large pour passer son chemin. 

Toi, la femme dans le miroir, là, avec tes boucliers autour du cou, tes ressentis assumés, tes énergies retrouvées, ta soif d'apprendre encore, de découvrir, tu es chaque jour un peu plus sereine et apaisée quant à cet avenir que tu nous souhaites surtout, à tous et toutes, que meilleur à l'heure où tu rédiges un papier sur la bienveillance.

Tu te dis que le mensonge n'effraie pas tout le monde alors que toi, tu prônes connement la vérité, le respect, la dignité et que tu l'enseignes aussi à tes donzelles, à ne pas mentir, à être bienveillantes. Et quelle fierté quand on te dit que ta fille ne ment pas.

Et toi, chère lectrice, cher lecteur, tu arrives à te regarder dans le miroir, en pleine conscience de qui tu es, qui tu souhaites être pleinement et surtout droit dans tes bottes (enfin dans tes tongs, sandales, claquettes ou tout simplement pieds nus comme moi ce week-end) ? 

Je t'emmène vers ma vision de la bienveillance

Je t'emmène vers ma vision de la bienveillance