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Les divagations d'une orchidoclaste

Bienvenue dans le monde de divagations, de rêveries, de râleries sans filtre ni retouche d'une maman parisienne infirmière expatriée en Bretagne et désormais en PACA. Tu verras c'est pas mal, enfin j'crois, tu m'diras.

Mes Flash-back - L'intro

Publié le 4 Juillet 2016 par Elodie - Charlotte Divague in Flash-Back

Quand une ombre rencontre un lutin ?! (Photographie personnelle - iPhone, série "1ère sortie de Maï")

Quand une ombre rencontre un lutin ?! (Photographie personnelle - iPhone, série "1ère sortie de Maï")

Alors voilà, ça y est, j'ai écrit le premier.

Bien sûr, je n'ai pas perdu mon "phrasé-".

Je tourne cette aventure humaine et tout cela avec une pointe d'humour parfois pour ne pas tomber dans le mélo. Cependant, ne va pas croire si tu me lis que cette "aventure de vie" comme j'aime à le dire a été vécue avec autant de légèreté, loin de là, fort fort lointain même.

"L'humour comme dernière politesse, pudeur de princesse", c'est pas de moi hein, c'est d'Bruel dans "En bas des marches".

C'est une chanson qui m'a souvent accompagné dans les moments les plus difficiles de ces dernières années.

Alors avec l'arrivée plus que prématurée de ma fille oui "j'ai ris et j'ai pleuré sans que mes larmes ne coulent jamais" et "j'ai eu le cœur en mille morceaux", j'étais "assise en bas du monde", enfin en bas de l'hosto quoi, mon cloppe au bec à m'demander comment ça allait se passer parce que personne ne se prononce. J'ai écouté les secondes qui résonnent sans rien dire. Arrête ! Arrête Elo tu tombes dans le mélo ça y est, roooo merde mince tu déconnes là. 

Oui, il a fallu être forte, plus forte encore que mon mini moi qui se battait pour vivre. Forte pour tout le monde en fait, c'est ça qui n'est pas facile, forte pour ne pas inquiéter plus encore les proches.

Il a fallu beaucoup d'énergie, et c'est seulement quelques mois après, quand de nouveau tous les feux étaient au vert, que l'orchidoclaste elle a craqué.

Alors autant Rabbi Jacob il a dansé autant moi j'étais loin de là même avec "quelques" verres dans le cornet. Ce qui est chouette c'est que c'est normal. Mine de rien ça m'a rassuré de me l'entendre dire, parce que, quand j'fais l'bilan j'me dis que oui dans l'urgence on ne se l'autorise pas alors pourquoi maintenant, c'est con bête finalement, Maïwenn va bien alors ça n'a pas de sens ?! Quoique, il faut bien que tout ça sorte après tout. 

Alors, bien sûr c'est un pavé, et les autres le seront peut être tout autant, ou pas (allez le séjour en grossesse patho a été court ça rassure hein, ce flash-back là il sera pas long, arf arf, qu'on essaie de revenir dans l'présent parce que j'étais sûrement un peu farfelue avant dans mon genre mais alors là je m'étonne moi même de mes nouvelles expériences)

Un pavé de colère, de "ça va oui" alors que non-non ça va pas, voire même que tu pleures en d'dans, que t'as un méga coup de moins bien et que ta chambre toute triste ça t'fout l'cafard et que tu t'inquiètes pour ton bébé et que t'es "toute seule" malgré tout.

Un pavé de stress, d'angoisse, de frustration. Mais aussi d'émotions, d'espoirs, de joies par le parcours extra de ma fille (j'te raconterai sûrement dans un prochain flash-back la réa néonat, et tout le toutim).

Un pavé de belles rencontres, de liens sûrement plus forts encore la famille (Hey le Sud-Est en BZH, sisi my bro toi même tu sais !), les ami(e)s. 

Bref, un/des pavés de vécu qui te fait / font voir la vie autrement.

Et, j'ai envie de dire en cette période presqu'estivale: sous les pavés la plage non ? ^^ 

 

 

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